La propriété doit être accessible au plus grand nombre – Oui à la révision de la LDTR le 5 juin

L’ASLOCA et la gauche genevoise font fausse route. A force de tirer à boulet rouge sur les propriétaires, ils oublient qu’à Genève, bon nombre de locataires sont aussi propriétaires d’une résidence secondaire à l’extérieur du canton. Ils sont aussi nombreux celles et ceux qui ont vu leur enfants, parents ou grands-parents quitter le canton pour s’installer dans le canton de Vaud ou en France voisine, à défaut d’avoir pu investir dans le canton.

Ils y ont investi leurs économies, contracté des crédits ou placé leur deuxième pilier. Pour le bonheur des économies locales…

 

Notre carcan législatif est tellement restrictif que nous avons à faire face à une pénurie de logements sans précédent. Pas assez de logements construits. Tout ce qui est ambitieux (7 étages et plus, surélévation, etc.) est sujet à recours. Pas assez de PPE planifiées en zone de développement.

Et s’agissant du parc immobilier existant, aucune marge de manœuvre. La LDTR empêche aujourd’hui l’acquisition de son propre logement. Ce n’est pas un hasard si seuls 18% des logements sont en main de ceux qui les habitent. Il faut changer cela et RENDRE LA PROPRIÉTÉ ACCESSIBLE AU PLUS GRAND NOMBRE.

Et ça tombe bien, car n’en déplaise à l’ASLOCA et la gauche genevoise, de nombreux propriétaires sont aujourd’hui prêts à céder leur parc locatif à un prix plafonné (690’000.- pour un 100m2).

Alors que la guerre des transports touche à sa fin, il est temps que la guerre du logement cesse elle aussi.

Thomas PUTALLAZ, ancien président d’une coopérative d’habitation

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